La "Casa Frei Francisco" ou "Maison de Frère François", fondée par Dom Helder pour recueillir et éduquer les enfants de la rue, organise chaque année sa rencontre "Un pont pour la paix" entre diverses communautés anciennement rivales, de Recife.
Courriel
- « Je suis parti une semaine en juillet 2010 sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle avec une équipe d’étudiants. J’avais l’intention d’ouvrir avec eux l’Évangile avec L’Évangile avec Dom Helder Camara. » (mjo.guichenuy@free.fr, 69 Oullins)
- « Jeune étudiant africain en théologie, découvrant un personnage comme Dom Helder Camara, je me suis senti très réconforté. J’espère que l’Évangile fécondera aussi l’action de nos pasteurs sur ce continent noir où la mort semble avoir un avenir prospère. Je crois que la prophétie de cet homme de Dieu pourrait porter quelques fruits en plus sur ce continent si elle était connue par les gens simples qui n’ont pas la possibilité d’accéder aux informations via internet. Je vous prie donc d’imaginer dans quelle mesure vous pouvez divulguer sa pensée en terre africaine par des moyens plus simples » (louisbira@yahoo.fr, Yaoundé, Cameroun)
Économie et Humanisme : d’une crise à l’autre.
L’association Économie et Humanisme s’est auto dissoute le 17 avril 2009 en raison des difficultés financières qu’elle n’a pu surmonter. Dans le numéro de mai du bulletin Développement et civilisations, le P. Hugues Puel en a raconté l’histoire. L’histoire d’une « aventure intellectuelle, spirituelle et militante ». Une aventure vécue en féconde « syntonie » par Dom Helder (www.lebret-irfed.org).
Les racines d’Économie et Humanisme plongent dans la crise financière et économique de 1929, dont le P. Louis-Joseph Lebret a perçu les causes et les conséquences sociales. L’association elle-même a été créée en 1941. Dans les soixante huit ans qui ont suivi, elle a fait école du Brésil au Japon, en passant par le Liban, le Sénégal, le Vietnam, et naturellement la France.
Elle a formé des générations d’experts en analyses et programmations, tous animés d’une même volonté de promouvoir une économie au service de tout l’homme et de tous les hommes. Un programme que Dom Helder, avec d’autres, contribua activement à faire prendre en considération par le concile Vatican II et auquel Paul VI donna une forme solennelle dans son encyclique Populorum progressio (sur le développement des peuples), en 1967.
L’esprit d’Économie et Humanisme continue de vivre dans l’association Développement et civilisations-Lebret-Irfed (49 rue de la Glacière, 75013 Paris). « La pensée Économie et Humanisme est née de la grande crise des années 1930, écrit Hugues Puel. Je pense qu’elle a encore quelque chose à dire dans la nouvelle crise que nous connaissons depuis 2007. »
Le moment fraternité
Rien que par son titre, le livre de Régis Debray (Gallimard) a une résonance fortement « helderienne ». Les cent dernières pages l’argumentent et l’illustrent de manière éloquente. Un plaidoyer suggestif pour le « travail de fraternité » : « cette vertu difficile et ambiguë » qui, « loin s’avoir son avenir derrière elle pourrait bien devenir un moteur de modernité. Voire même, car elle n’est pas tendre, un tigre dans le moteur ».